Malus 2020 : Quels sont les impacts du cycle WLTP depuis le 1er mars 2020 ?
Depuis le 1er mars 2020, le nouveau cycle d’homologation WLTP est entré en vigueur. Plus réaliste que l’ancien NEDC, il est aussi plus sévère puisque l’équipement et le poids entrent désormais dans le calcul des émissions de CO2. Conséquence : les montants du malus écologique grimpent. Welease vous explique tout !
L’évolution de la norme WLTP par rapport à la NEDC
Prévue depuis plus de deux ans, la norme WLTP entre officiellement en application le 1er mars 2020. Censée être plus réaliste au niveau des consommations annoncées et des émissions de CO2, elle modifie totalement le barème du malus par rapport à la norme NEDC qu’elle remplace.
Lancé en 1973, le protocole d’homologation NEDC (New European Driving Cycle) est devenu obsolète, malgré une refonte en 1992, et le dieselgate a démontré ses limites. Ce procédé permettait de mesurer en laboratoire la consommation d’un véhicule et ses émissions de CO2. Les valeurs étaient donc peu réalistes puisqu’il s’agissait d’un test unique, sans circuler dans la rue, avec une durée de 20 minutes et sur 11 kilomètres seulement. Quant aux performances, elles étaient d’un autre temps : 0 à 50 km/h en 26 secondes.
Depuis septembre 2017, le cycle WLTP est donc venu petit à petit s’imposer. D’une durée de 30 minutes et sur une boucle de 23,25 km, il se déroule cette fois sur route et non dans un laboratoire. La vitesse moyenne augmente de 34 à 46,5 km/h, et la vitesse maximale passe de 120 à 131 km/h.
Le poids et l’équipement pris en compte
Le cycle WLTP comporte aussi d’autres différences, comme la prise en compte du poids et de l’équipement. Ainsi, les émissions de CO2 sont ajustées : une version haut de gamme avec des grandes jantes et un toit ouvrant sera donc plus fortement pénalisée qu’une entrée de gamme moins équipée. Si auparavant, il n’y avait qu’une valeur de CO2 par motorisation, il y en a désormais deux.
Cette fourchette comprend une valeur minimale correspondant au modèle peu équipé et une valeur maximale pour le modèle le plus équipé. Par conséquent, chaque véhicule sortant d’usine aura sa propre valeur de CO2 en fonction de la finition et des options.
Concrètement, qu’est-ce que ça change ?
Ce cycle WLTP a une incidence sur le barème du malus. Ainsi, la grille a changé pour la deuxième fois le 1er mars 2020, après avoir évolué au 1er janvier. Sur le papier, les consommations et émissions de CO2 sont en moyenne 25% plus élevées. Le barème du malus est donc adapté, et il débute à 138 g/km au lieu de 110 g/km.
Ainsi, tous les véhicules changent de tranche, avec quelques surprises à la clé. Par exemple, un Citroën C5 Aircross 1.6 PureTech 180 passe de 650 € de malus à 2 049 € ! D’autres modèles comme le Renault Captur sont plus intéressants financièrement avec le barème WLTP.
Quels véhicules sont concernés par une réduction ou une exemption du malus ?
Le malus sur le neuf ne s’applique pas aux véhicules professionnels suivants :
- Véhicules utilitaires (catégorie N1).
- Pick-up comportant au moins 5 places assises affecté exclusivement à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables.
Enfin si vous exercez une profession libérale, sachez que vous pouvez bénéficier d’avantages fiscaux, la taxe sur les véhicules de sociétés (TVS) est notamment supprimée pour les véhicules électriques (moins de 20 g/km de CO2). Nous vous conseillons de lire cet article spécifique pour avoir toutes les infos avant de souscrire à un contrat !
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